Blindage de France (Partie II)
Дата: 01.11.2011 14:54:35
Decept1on: Blindage de France (Partie II) par Gustav Fuchs, traduction par
Decept1on, original en anglais ici
J'espère que c'est compréhensible !
Dans la première partie de cet article dédié à l'arbre des tanks français nous avons déjà parlé des tanks inter-guerre et du début de la GMII. Cependant, la non appréhension des nouveaux principes de guerre et une trop grande confiance dans leur supériorité (en tant que vainqueur de la GMI) a empêché les plus hauts gradés de voir correctement le rôle des blindés et son emploi tactique. La guerre défensive était alors populaire parmi les rangs des officiers. La stratégie principale était d'amener les ennemis en terrain favorable en utilisant un puissant complexe défensif, la Ligne Maginot, qui faisait suite à la guerre de positions de la GMI. Des nouveaux concepts sur l'emploi des blindés, formulés par le général Etienne et le jeune officier Charles de Gaulle (plus tard, Général et chef de la Résistance). Le fait que la Ligne Maginot était un excellent complexe défensif, équipé avec du matériel à la pointe de la technologie, n'en fait aucun doute. Il est à noter qu'elle était équipée avec des tourelles rétractables et son propre passage sous-terrain pour transporter le personnel et les munitions aux parties correspondantes du complexe défensif. Mais depuis ce temps, les principales forces d'Europe avaient déjà développé de nouvelles doctrines de guerre. La mobilité des troupes est devenu le facteur clé. Il en résulte qu'un énorme montant financier a été perdu, puisque les Allemands avaient déjà envahi la Belgique, vaincu l'armée française, et pris la Ligne Maginot par le flanc, le tout avec peu de résistance. L'armée française était simplement non préparée pour conduire une armée en mouvement et ont souffert défaite après défaite. Suivant les "instructions pour utilisation tactique du tank" daté du 24 Janvier 1929, les tanks étaient divisés en petits groupes séparés ou en support pour l'infanterie. Les tanks français de cette période avaient un blindage fort mais étaient inférieurs en mobilité. Il en résulte que les actions réussies des quelques unités de combat ont été inutiles puisque souvent encerclés par les forces ennemi. Bien sûr, il y eut quelques exceptions. Ainsi durant la première période des actions de guerre, la seule unité posant problème, était la 4ème Division Blindée sous le commandement du Général de Gaulle. Des groupes de tanks jusqu'à plusieurs bataillons sont passés sur le flanc des Allemands, qui ont causé un délai de l'avance allemande de deux jours. Mais la situation générale apparaissait sans espoir, l'armée français fut vaincue, la campagne de l'Europe de l'ouest s'achève.
Ainsi, le territoire français était occupé par l'Allemagne Nazi pour les 5 prochaines années. Les usines étaient aussi à la disposition des nazis. Les fabriques de tanks continuaient de produire pour une certaine période ou étaient remodelés pour l'armée allemande (certains ont été reconstruits en TD, lance-flammes, etc). Ces véhicules étaient fournis pour les unités de combat ou d'entrainement des troupes blindées allemande. Quelques types de véhicules ont été délivré aux Alliés de l'Allemagne Nazi.
Après l'occupation, le travail sur des nouveaux designs de tanks étaient presque stoppés. Le parc de tank français était presque complètement perdu dans les batailles ou capturé par les allemands. La reconstitution des troupes blindées française a commencé en Afrique du nord en 1943. La force française libre a été approvisionnée en tanks américains principalement.
Pendant la période post-guerre, les principaux blindés étaient principalement américains (M24, M26, M46 et M47).
http://blog.worldoft...1/05/ARL-44.jpg
Dès que le France a été libérée de l'occupation allemande, le travail sur les nouveaux designs a été restauré. Ainsi, la firme ARL (Atelier de Constructions de Rueil) a commencé la conception d'un nouveau type de tank basé sur le châssis du B1. La tourelle du tank était complètement nouvelle ainsi que son long canon de 75mm. Pendant l'occupation sa conception était toujours en vigueur. Fait intéressant: le travail secret sur ce tank ont continué durant l'occupation (les nazis n'y avaient même pas pensé). Après la libération de Paris en 1944 un nouveau modèle a été mis en production. Le premier véhicule de série est sorti des lignes en 1946. En prenant compte de l'état désastreux de l'industrie française après 5 ans d'occupation, c'était un véritable exploit. Ce tank est immédiatement devenu le "type de transition" et reçu sa désignation ARL-44. Initialement, il était prévu de faire 300 véhicules de cette catégorie, mais 60 seulement furent produits. Tous ont été donnés à la 503ème Régiment Blindé et montrés pour la première fois lors de la parade du 14 Juillet 1951.
Ce tank a été produit par deux firmes: Renault et FAMH Schneider (qui fournit les nouvelles tourelles). La suspension du tank était dépassée depuis les années 30 et les chenilles entourant tout le châssis venait du B1. Ce véhicule avait la vitesse la plus basse parmi les lourds post-guerre, 37 km/h. En contraste du châssis, la caisse et le moteur avaient un nouveau design. Par exemple, l'inclinaison du haut de caisse était de 45°, faisant de son frontal un équivalent de 170mm sans inclinaison. La nouvelle tourelle de l'ARL-44 était innovante, mais avait ses inconvénients comme des pauvres soudures. D'un autre coté, la fabrication d'une tourelle en acier moulé de cette taille et d'une épaisseur de 40-mm était impossible. Le tank possède un canon de 90mm Schneider.
Comme il était mentionné précédemment, c'était un tank de transition. C'est ce véhicule qui était supposé pousser la construction de nouveaux tank français, dans un nouveau niveau de conception, des projets d'inter-guerre aux tanks post-guerre. Il avait des éléments de ces deux générations. Par dessus tout, l'ARL-44 était loin d'être parfait. Mais le but principal de ce projet n'a pas été une simple militarisation des unités blindées. Le but était de faire revivre le développement des tanks français après l'occupation surtout que les ingénieurs étaient morts ou disparus pendant l'occupation.
http://blog.worldoft...4-21_120726.jpg
L'AMX 12t est le petit frère du légendaire AMX 13. Comme vous pouvez le constater, le projet ne devait pas dépasser 12 tonnes. La conception du châssis de l'AMX 13 était basé sur l'AMX 12t. La construction de l'AMX 12t avait une fonction intéressante, le patin arrière fonctionnait comme patin inactif en même temps. Cependant, ce design mena à plusieurs problèmes de tension des chenilles et était moins fiable qu'un châssis de configuration classique. Ensuite, cela fut pris en compte en dessinant l'AMX 13: le train de roulement reçu un patin inactif séparé élevé au dessus du sol et étendu, ainsi que la caisse du tank. La tourelle monté sur ce tank était une sorte de prédécesseur de la tourelle de l'AMX 13 (cependant, tank et tourelle plus petit). Il était aussi prévu d'inclure le rechargement automatique.
http://blog.worldoft...5/AMX-13-75.jpg
Le prochain tank nous allons faire référence est le légendaire représentant de la production de tanks français, l'AMX 13. Ce véhicule fut exporté dans plus de 25 pays dans le monde. Le tank obtenu sa désignation numérique en fonction de son poids. Il y eut à peu près une centaine de versions différentes, comprenant des canons auto-moteurs, anti-aérien auto-moteur, des transports blindés et missiles anti-tank auto-moteur. L'AMX 13 a été dessiné en 1946. L'une des exigences était la légèreté du tank, puisqu'il était supposé être transporté par air pour être utilisé par les parachutistes. Le tank a châssis de type compact avec une suspension en barre de torsion et le moteur situé le long de la caisse du tank du coté droit. Le conducteur était situé à l'avant gauche de la caisse. La fonction la plus intéressante est la tourelle oscillante. Le canon était monté sur la partie supérieure de la tourelle. Ainsi, seulement la partie supérieure de la tourelle était utilisée pour la direction verticale du canon. La tourelle elle-même était montée à l'arrière du tank et dessinée pour 2 membres d'équipage: le commandant et le tireur. Le canon de 75mm était basé sur le 75 KwK 42 L/70 allemand (ex: Panther). Toutefois, ce canon avait un large éventail de munitions avec une particularité : un chargement automatique, ressemblant à un cylindre de revolver, il y a 2 cylindres avec 6 projectiles chacun dans la tourelle. Douze projectiles dans 2 cylindres autorisait une bonne cadence de tir contre les ennemis. Mais une fois qu'ils étaient tirés le véhicule devait se retirer pour recharger les cylindres (à l'extérieur du tank).
L'AMX 13 fut lancé en production dans l'Atelier de Construction Roanne (ARE) en 1952. Ils étaient approvisionnés comme véhicule opérationnel jusque dans les années 80, mais certains sont toujours en service dans l'armée française.
http://blog.worldoft...5/IMX-13-90.jpg
L'AMX 13/90 la modification suivante de l'AMX 13. Le nouveau modèle fut mis en service au début des années 60. ce tank a un nouveau canon de 90mm monté sur tourelle oscillante. Le canon était équipé d'un frein de bouche et une protection thermique du canon. Les munitions sont réduites à 32 obus (12 dans les cylindres), mais leur nomenclature fut étendue: perforante, sous-calibre(APP303), charge creuse (HEAT), fumigène.
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Selon les données, ils ont été produit seulement deux prototypes de Batignolles-Chatillon 25t. Ce véhicule de combat a été dessiné à base de l'AMX 13. Augmentant la taille de la caisse, le blindage autorisé augmentant la survivabilité. Son poids augmenta jusqu'à 25 tonnes après quelques modifications dans le design. Passant ainsi à 4 membres d'équipage. Les documents disent que la vitesse maximum est était de 65 km/h.
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Le tank moyen Lorraine 40t. Les réalisations des designers de tanks lourds allemands et soviétiques (Tigre II, IS-3) inspira les designers français. Il en résulta quelques projets. Certainement ils ne montraient aucun record de taille ou poids, cependant il y avait quelques exemples notables de véhicules blindés. La gloire des blindés allemands et soviétiques, et surtout la puissance de feu de ces monstres d'acier devenait la référence des ingénieurs français. Ainsi, il était décidé de monter un canon de 100mm (en première étape) et un peu plus tard un canon de 120mm. Toutefois, la plupart de ces nouveaux tanks ne restèrent qu'au stade de concept ou furent produits en très petite quantité. Il est aussi reconnu que ces véhicules expérimentaux utilisaient les moteurs Maybach. Hélas, la majorité des troupes blindées française étaient équipées avec des Sherman, M26, M24 et Panthers. Le Lorraine 40t resta au stade de concept et seulement deux prototype furent produits. Techniquement, ce véhicule était la version allégée de l'AMX 50, mais quelques fonctions intéressantes furent implémentées au tank. En contraste de ses prédécesseurs post-guerre, ce tank a la tourelle à l'avant de la caisse. De plus, on peut aussi noter la présence du "bec" (similaire à l'IS-3). Et il possède aussi des pneus en caoutchouc comme patins du train de roulement pour un meilleur amortissement.
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Tank lourd M4. Les évènement tragiques de la GMII et l'occupation de la France rendait impossible le développement de nouveaux types de tanks. Bien sur, il y avait le projet d'ARL 44, mais il était devenu dépassé et retrait par rapport aux tanks allemands et soviétiques en terme de caractéristiques. D'un point de vue général, la France avait vraiment besoin de développer un tank avec des caractéristiques proches de l'IS ou le Tigre. C'était l'AMX 50.
Le premier modèle de celui-ci fut le M4, ou connu sous le nom de "Projet 144". Ce véhicule était presque une pure réplique du Tigre II. Si vous avez besoin de preuves, il suffit de regarder le tank. La construction de la caisse utilisait des chenilles à petit lien avec des patins arrangés en "échiquier" (8 paires) avec des absorbeurs de choc interne. Il avait aussi une suspension en torsion de barre avec des absorbeurs de choc hydrauliques. L'espace libre pouvait être ajusté dans une gamme de 10cm. La transmission à l'arrière était la principale différence avec le Tiger II. Les designers avaient initialement prévu un tank de 30 tonnes, mais cela aurait réduit le blindage à 30mm, ce qui n'était rien pour l'époque. Ainsi, le blindage fur ramené à 90mm, ce qui augmenta le poids du véhicule. L'armement était le 90mm Schneider monté sur une tourelle classique (ressemblant à celle du Tiger II) et une mitrailleuse de 7.62mm monté sur la caisse avant. Selon les données, l'équipage était composé de 5 membres. Le prototype de ce tank ne n'a pas été produit et il a été décidé de changer la tourelle par la nouvelle FAMH.
http://blog.worldoft.../AMX_50_100.jpg
Après la GMII, la France a démarré ses propres projets de tanks lourds et curieusement, ceux-ci ressemblaient à l'AMX 13 (qui était en développement à ce moment)
L'AMX 50/100mm a été fabriqué en 2 copies en 1949. Des petites séries de tanks AMX 50 sont entrés avec les troupes en 1951. En comparaison avec équivalents américains et britanniques ces véhicules de combat avaient leur propre et unique fonctions. Leur poids était 50 tonnes plus léger et la puissance de feu française et le blindage était équivalent aux opposants. Mais ce tank n'a jamais été produit en masse du au manque de financement. Ce véhicule devait avoir le moteur à l'avant de la caisse. La tourelle avait 2 stations d'équipage: la place du commandant à gauche du canon et le tireur à droite. Le conducteur et son assistant étaient avaient leur propre section dans le département de conduite.
La caisse en acier coulé était fabriquée avec un angle sur le blindage avant (épaisseur 110mm) et la partie supérieure des plaques (épaisseur 100mm).
Le train de roulement de l'AMX 50/100 a été modifié en comparaison du M4: un patin ajouté (5 externes et 4 internes). Le blindage a été augmenté à 110mm et la mitraillette sur la caisse a été remplacée par une mitraillette coaxiale. Une mitraillette indépendante a été montée (deux mitraillettes anti-aériennes de 7.62mm) sur le toit de la tourelle. La tourelle oscillante originale a été conçue par FAMH. Initialement le tank avait le 90mm Schneider, mais en 1950 l'AMX 50/100 reçu une tourelle légèrement modifiée avec un canon de 100mm. La construction de la tourelle oscillante consistait en deux parties (supérieure et inférieure) fixé avec des vis-boulons ou avec des charnières. Le canon était monté sur la partie supérieure de la tourelle. La visée verticale du canon était réalisée de manière habituelle (la tourelle entière tournait). Cependant, seulement la partie supérieure de la tourelle bougeait pour la visée verticale. Cette tourelle possédait deux gros avantages par rapport aux tourelles classiques. Dans un premier lieu, cela permettrait de réduire la taille de la tourelle sans enlever d'espace à l'équipage. Dans un second temps, l'arrière de la partie supérieure pouvait être utilisée pour monter le rechargement automatique. Ce système était composé d'un cylindre avec 6 obus (comme un revolver), celui-ci devait être rechargé manuellement ce qui posait des difficultés. Les ingénieurs avaient prévu d'installer un moteur à essence de 1000 chevaux, le Maybach HL 295 ou un diesel Saurer de la même capacité. Cela permettait au tank d'atteindre les 60 km/h maximum. Toutefois les test de 1950-1952 prouvent qu'en fait la limite est de 51 km/h.
L'AMX 65t est un pré-projet du Char de 65t qui était conçu en 1950. Il avait la suspension en "échiquier" avec 4 rangées de patins comme les tanks allemands. Le blindage frontal en forme de "bec" qui fait penser à l'IS-3. Toutefois, l'inclinaison est plus faible. Autrement, le tank ressemble au Tigre II avec le même agencement du blindage (une sorte de mix des meilleures parties des prédécesseurs). Ils prévoyaient de mettre un Maybach de 1000ch ce qui permettrait une vitesse de 40 km/h. La mitraillette anti-aérienne était installée sur le coté droit du toit de la tourelle. Selon les données il était supposé recevoir un canon de 100mm.
http://blog.worldoft.../AMX_50_120.jpg
L'AMX 50/120 est entré en production sous 3 modèles: 1953, 1955 et 1958. Ce tank était dessiné comme un IS-3 et T-10. Dans son modèle de 1953 le blindage frontal était le même que l'IS-3 et était légèrement plus large qu'un de ses prédécesseurs. La première tourelle montée était classique avec un canon de 120mm. Plus tard il fut admis qu'elle était trop grande et gênante et donc remplacée par une tourelle oscillante. En plus de ça ils ont installé un canon automatique de 20mm coaxial. En 1955 le blindage était augmenté et le frontal ainsi doublé. Il en résulte un poids de 64 tonnes (57.8 précédemment). Les clients n'étant pas satisfaits du poids, le dernier modèle de 1958 a été remodelé pour faire finalement 57.8 tonnes. Il avait une carapace et un blindage frontal bien arrondi. Sous la condition de monter un Maybach HL 295 de 1000ch, le changement du train de roulement était supposé autoriser le tank d'atteindre 65 km/h. Toutefois celui-ci n'étant pas très fiable, sa capacité réelle était de 850ch (malgré les dires des designers disant qu'il peut atteindre 1200ch). Un autre sérieux problème était le rechargement des cylindres du rechargement automatique. Si les munitions de 100mm était acceptable en poids, celles de 120mm posaient problème. L'équipage était composé de 4 membres malgré le rechargement automatique, le quatrième membre à la radio devait en fait recharger les cylindres.
Pour résumer, on peut dire que lors du design de l'AMX 50, les ingénieurs ont perdu beaucoup de temps, puisque pendant ce temps le concept de tank lourd devenait obsolète notamment à cause des projectiles à charge creuse qui pouvaient pénétrer tout épaisseur de blindage. Le projet fut arrêté. Toutefois les concept de design furent utilisée pour concevoir l'AMX 30.
Quelques mots sur l'artillerie mobile
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L'AMX 105 AM, connu sous le nom de M-51. Cette artillerie de 105mm était le premier véhicule basé sur l'AMX 13. Le prototype a été fabriqué en 1950 et les premiers véhicules entrèrent en service dans l'armée française en 1952. Elle était constituée d'un canon auto-moteur à toit ouvert et le compartiment d'armement est situé à l'arrière du véhicule. Un canon de 105mm Mk61 de 1950 y était monté et équipé d'un frein de bouche. Un tel dispositif est bénéfique pour les longs canons d'artillerie puisque la longueur du véhicule ne change pas, le canon ne se projète pas vers l'avant, le chargement de munition était facilité par l'écoutille était facilitée, une possibilité d'augmenter l'angle de visée verticale apparu. Une mitraillette de 7.62 anti-aérien était montée dessus, certain modèles avaient une mitraillette de 7.5 montée dans une tourelle rotative.
La différence entre l'AMX 105A et l'AMX 13 était que l'arrière était surélevé. Autrement les caractéristiques étaient les mêmes. Le train de roulement consistait en 10 patins (2x5), deux pignons de conduite à l'avant, deux patins inactifs à l'arrière et six rouleaux transporteurs et deux chenilles. Le dispositif d'amortissement était monté avec la première et le cinquième patin.
La place du conducteur était à l'avant de la caisse, à gauche du moteur. Les autres postes (commandant, tireur et deux chargeurs) étaient dans la cabine, dans la section de combat faite de plaques d'acier roulées (jusqu'à 200mm). La visée de l'artillerie restait manuelle. Le principal inconvénient du canon était son mouvement lent pour passer d'une cible à une autre. Le maximum de munitions était de 56 obus incluant 6 obus perforants.
La portée était de 15km en utilisant des projectiles de 16kg HE avec une vitesse initiale entre 220 et 670 m/s.
Le canon de l'artillerie a été produit en deux modèles, calibre 23 et 30. Les deux avaient un frein de bouche. Un réticule de zoom (x6) pour tirer sur les cibles blindées et une goniomètre (x4) faisaient partie du système de visée.
L'AMX 105A n'était pas équipé d'un filtre-ventilateur ou de plateforme individuelle par voie d'eau. Le véhicule pouvait franchir des gués jusqu'à 0.8m sans préparation spéciale.
L'AMX 105A (ou Mk61) a été epxorté en Israel, Maroc et Pays-Bas.
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L'AMX 13 F3 AM, la première artillerie post-guerre avec un F3 155mm commença son service en 1960. Le canon était monté ouvertement sur le châssis de l'AMX 13. La longueur du canon était 33x son calibre et capable de tirer à 20-25km à 3 coups par minute. L'artillerie ne stockait pas d'obus, ils étaient amenés sur camion porteur (25 obus). 8 membres d'équipage étaient aussi transportés par celui-ci.
La première série de F3 étaient équipés de Sofam Model SGxb, un moteur de 8 cylindres à essence refroidit par liquide. Les nouveaux modèles étaient équipés de moteurs plus puissant, le Detroit Diesel 6V-53T (6 cylindres refroidit par liquide) qui permettait une vitesse maximum de 60 km/h sur route. L'autonomie passa de 300 à 400km. Pour les dernière production du F3 et autres modèles de la famille AMX 13, la compagnie Baudouin utilisa le moteur diesel 6F11 SRY.
BATIGNOLLES-CHATILLON 155mm. La principale innovation est la tourelle rotative. La construction du prototype débuta en 1955. La suspension était similaire au M47, fourni à l'armée française. La tourelle avec un système de rechargement automatique a été conçu en 1958. Mais vu le refus du projet en décembre 1959, seul des modèles en bois furent construits. Le nombre d'obus était de 36, vitesse maximum 62 km/h, poids 34.33 tonnes et un équipage de 6 membres.
http://blog.worldoft...aine_155_50.jpg
Lorraine 155 (Type 50 et Type 51).
Cette artillerie a été conçue sur le châssis du Lorraine 40t et équipé d'un obusier de 155mm. Le compartiment d'armement fixe ressemblait aux véhicules de combat avec arme d'assaut, qui fut largement utilisé pendant la GMII. Le moteur original Talbot, monté en 1951, a été remplacé par le Maybach allemand, le poids du véhicule était de 30.3 tonnes et l'équipage composé de 5 membres. L'armement était un 155mm et un canon de 20mm. Celui-ci pouvait atteindre 62km/h. La principale différence entre les deux types est le compartiment d'armement. Le type 50 a le compartiment situé au centre de la caisse et plus tard déplacé à l'avant pour le type 51. Le choix de pneus en caoutchouc comme meilleur amortissement était une solution intéressante, puisque la suspension venait du Lorraine 40t. Toutefois, en 1955 il a été décidé de démarrer le projet BATIGNOLLES-CHATILLON 155mm à la place. Ce choix était une conséquence logique du refus d'armes d'assaut, un concept qui était clair dans la conception du projet.
http://blog.worldoft...aine_155_51.jpg
Il est temps de passer aux TD français post-guerre.
L'AMX AC de 120 (46) était un projet basé le M4 qui avait une suspension en "échiquier". Son armement principal était situé à l'avant de la caisse, les angles du blindage et l'apparence générale fait penser au Jagdpanther allemand.
Le poids de ce tank faisait 34 tonnes, un blindage de 30mm à l'avant et 20mm sur les cotés, l'équipage composé de 4 membres. Le canon était le Schneider et une mitraillette installée dans une petite tourelle sur le coté droit du toit, avec le moteur Maybach HL 295 de 1200ch.
La suspension de l'AMX AC de 120 (48) resta inchangée en comparaison de son premier modèle de 1946. Le changement le plus important est la forme modifiée de la cabine. La hauteur du véhicule a été réduite de façon notable. Au contraire de son prédécesseur, celui-ci ressemblait plus au JapgdPzIV. De plus, il reçu quelques "innovations française". Une petite tourelle avec un canon de 20mm MG 151 a été montée dans la cabine et une tourelle anti-aérienne avec deux MG 151 a été montée sur l'arrière du véhicule. La tourelle du commandant a été montée à l'avant gauche de la cabine.
Après la GMII l'armée française n'avait aucun tank moderne ou armement lourd. C'est pour cette raison qu'en mars 1945 il a été proposé à l'industrie française de concevoir de nouveaux modèles de véhicules blindés. Cette année la compagnie AMX (Atelier de Construction d'Issy-les-Moulineaux) a présenté son Projet 141, ce tank avait le 90mm Schneider et aussi connu sous le nom de M4. Arrivé en 1949, deux prototype furent produits.
Résumant les résultats des test, la Commission décidé d'augmenter le blindage du véhicule et monter un canon plus gros. Le premier prototype était l'AMX 50 Foch construit en 1950.
Ce TD a été conçu sur la base de l'AMX 50 lourd. Le blindage frontal de sa longue caisse "sans tourelle" a été incliné. L'AMX 50 Foch était bien blindé et avait un puissant canon. Ces aspects procuraient une excellent puissance. Il est à noter qu'il ressemble fortement au Jagdpanther allemand.
Ce TD était équipé d'un long 120mm et d'une bouche de frein. Le canon placé à l'avant avait un masque blindé qui dépassait la caisse significativement. De plus le véhicule avait une caisse totalement fermée couverte de blindage anti-obus.
La tourelle avec mitraillette était montée sur le coté droit de la cabine de combat. Le canon anti-aérien Reibel contrôlé à distance était monté à l'intérieur. La tourelle du commandant était équipé d'un détecteur de portée et était placé à sa gauche. Le conducteur était situé à droite et regardait dehors avec l'aide d'un périscope.
Initialement il était supposé que ce tank allait être utilisé en support des véhicules équipés de canons de 100mm, tirant sur les cibles les plus dangereuses. L'AMX 50 Foch a été testé avec succès et un petit nombre entra dans l'armée française en 1951, mais par la suite la production a été arrêtée et le tank n'entra pas en service "dans l'intérêt de la standardisation des armes des pays du NATO". En 1952 le projet a été clos en faveur de l'AMX 50/120. Celui-ci était assez bon pour contrer la "menace soviétique" sans aucune assistance, c'est-à-dire sans support de l'infanterie.
En conclusion on peut dire que le développement des tanks français post-guerre a considérablement été influencé par le matériel allemand et soviétique dans la période finale de la Seconde Guerre Mondiale. La capacité de production française était en mauvais état. De plus, il manquait de spécialistes qualifiés et beaucoup de solutions techniques ont été empruntées aux principaux projets de l'époque.
Les forces blindées françaises ont été approvisionnées en tanks étrangers et tanks allemands capturés comme le M24, M26, M46/47, Panther, etc.
Toutefois, les ingénieurs français ont réussi à surmonter d'énormes difficultés et ont créé des véhicules de combat basé sur leur propres concepts, comme l'AMX 13, qui donna naissance au développement de nombreux véhicules et démarra la renaissance du développement des tanks français.
J'espère que c'est compréhensible !
Dans la première partie de cet article dédié à l'arbre des tanks français nous avons déjà parlé des tanks inter-guerre et du début de la GMII. Cependant, la non appréhension des nouveaux principes de guerre et une trop grande confiance dans leur supériorité (en tant que vainqueur de la GMI) a empêché les plus hauts gradés de voir correctement le rôle des blindés et son emploi tactique. La guerre défensive était alors populaire parmi les rangs des officiers. La stratégie principale était d'amener les ennemis en terrain favorable en utilisant un puissant complexe défensif, la Ligne Maginot, qui faisait suite à la guerre de positions de la GMI. Des nouveaux concepts sur l'emploi des blindés, formulés par le général Etienne et le jeune officier Charles de Gaulle (plus tard, Général et chef de la Résistance). Le fait que la Ligne Maginot était un excellent complexe défensif, équipé avec du matériel à la pointe de la technologie, n'en fait aucun doute. Il est à noter qu'elle était équipée avec des tourelles rétractables et son propre passage sous-terrain pour transporter le personnel et les munitions aux parties correspondantes du complexe défensif. Mais depuis ce temps, les principales forces d'Europe avaient déjà développé de nouvelles doctrines de guerre. La mobilité des troupes est devenu le facteur clé. Il en résulte qu'un énorme montant financier a été perdu, puisque les Allemands avaient déjà envahi la Belgique, vaincu l'armée française, et pris la Ligne Maginot par le flanc, le tout avec peu de résistance. L'armée française était simplement non préparée pour conduire une armée en mouvement et ont souffert défaite après défaite. Suivant les "instructions pour utilisation tactique du tank" daté du 24 Janvier 1929, les tanks étaient divisés en petits groupes séparés ou en support pour l'infanterie. Les tanks français de cette période avaient un blindage fort mais étaient inférieurs en mobilité. Il en résulte que les actions réussies des quelques unités de combat ont été inutiles puisque souvent encerclés par les forces ennemi. Bien sûr, il y eut quelques exceptions. Ainsi durant la première période des actions de guerre, la seule unité posant problème, était la 4ème Division Blindée sous le commandement du Général de Gaulle. Des groupes de tanks jusqu'à plusieurs bataillons sont passés sur le flanc des Allemands, qui ont causé un délai de l'avance allemande de deux jours. Mais la situation générale apparaissait sans espoir, l'armée français fut vaincue, la campagne de l'Europe de l'ouest s'achève.
Ainsi, le territoire français était occupé par l'Allemagne Nazi pour les 5 prochaines années. Les usines étaient aussi à la disposition des nazis. Les fabriques de tanks continuaient de produire pour une certaine période ou étaient remodelés pour l'armée allemande (certains ont été reconstruits en TD, lance-flammes, etc). Ces véhicules étaient fournis pour les unités de combat ou d'entrainement des troupes blindées allemande. Quelques types de véhicules ont été délivré aux Alliés de l'Allemagne Nazi.
Après l'occupation, le travail sur des nouveaux designs de tanks étaient presque stoppés. Le parc de tank français était presque complètement perdu dans les batailles ou capturé par les allemands. La reconstitution des troupes blindées française a commencé en Afrique du nord en 1943. La force française libre a été approvisionnée en tanks américains principalement.
Pendant la période post-guerre, les principaux blindés étaient principalement américains (M24, M26, M46 et M47).
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Dès que le France a été libérée de l'occupation allemande, le travail sur les nouveaux designs a été restauré. Ainsi, la firme ARL (Atelier de Constructions de Rueil) a commencé la conception d'un nouveau type de tank basé sur le châssis du B1. La tourelle du tank était complètement nouvelle ainsi que son long canon de 75mm. Pendant l'occupation sa conception était toujours en vigueur. Fait intéressant: le travail secret sur ce tank ont continué durant l'occupation (les nazis n'y avaient même pas pensé). Après la libération de Paris en 1944 un nouveau modèle a été mis en production. Le premier véhicule de série est sorti des lignes en 1946. En prenant compte de l'état désastreux de l'industrie française après 5 ans d'occupation, c'était un véritable exploit. Ce tank est immédiatement devenu le "type de transition" et reçu sa désignation ARL-44. Initialement, il était prévu de faire 300 véhicules de cette catégorie, mais 60 seulement furent produits. Tous ont été donnés à la 503ème Régiment Blindé et montrés pour la première fois lors de la parade du 14 Juillet 1951.
Ce tank a été produit par deux firmes: Renault et FAMH Schneider (qui fournit les nouvelles tourelles). La suspension du tank était dépassée depuis les années 30 et les chenilles entourant tout le châssis venait du B1. Ce véhicule avait la vitesse la plus basse parmi les lourds post-guerre, 37 km/h. En contraste du châssis, la caisse et le moteur avaient un nouveau design. Par exemple, l'inclinaison du haut de caisse était de 45°, faisant de son frontal un équivalent de 170mm sans inclinaison. La nouvelle tourelle de l'ARL-44 était innovante, mais avait ses inconvénients comme des pauvres soudures. D'un autre coté, la fabrication d'une tourelle en acier moulé de cette taille et d'une épaisseur de 40-mm était impossible. Le tank possède un canon de 90mm Schneider.
Comme il était mentionné précédemment, c'était un tank de transition. C'est ce véhicule qui était supposé pousser la construction de nouveaux tank français, dans un nouveau niveau de conception, des projets d'inter-guerre aux tanks post-guerre. Il avait des éléments de ces deux générations. Par dessus tout, l'ARL-44 était loin d'être parfait. Mais le but principal de ce projet n'a pas été une simple militarisation des unités blindées. Le but était de faire revivre le développement des tanks français après l'occupation surtout que les ingénieurs étaient morts ou disparus pendant l'occupation.
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L'AMX 12t est le petit frère du légendaire AMX 13. Comme vous pouvez le constater, le projet ne devait pas dépasser 12 tonnes. La conception du châssis de l'AMX 13 était basé sur l'AMX 12t. La construction de l'AMX 12t avait une fonction intéressante, le patin arrière fonctionnait comme patin inactif en même temps. Cependant, ce design mena à plusieurs problèmes de tension des chenilles et était moins fiable qu'un châssis de configuration classique. Ensuite, cela fut pris en compte en dessinant l'AMX 13: le train de roulement reçu un patin inactif séparé élevé au dessus du sol et étendu, ainsi que la caisse du tank. La tourelle monté sur ce tank était une sorte de prédécesseur de la tourelle de l'AMX 13 (cependant, tank et tourelle plus petit). Il était aussi prévu d'inclure le rechargement automatique.
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Le prochain tank nous allons faire référence est le légendaire représentant de la production de tanks français, l'AMX 13. Ce véhicule fut exporté dans plus de 25 pays dans le monde. Le tank obtenu sa désignation numérique en fonction de son poids. Il y eut à peu près une centaine de versions différentes, comprenant des canons auto-moteurs, anti-aérien auto-moteur, des transports blindés et missiles anti-tank auto-moteur. L'AMX 13 a été dessiné en 1946. L'une des exigences était la légèreté du tank, puisqu'il était supposé être transporté par air pour être utilisé par les parachutistes. Le tank a châssis de type compact avec une suspension en barre de torsion et le moteur situé le long de la caisse du tank du coté droit. Le conducteur était situé à l'avant gauche de la caisse. La fonction la plus intéressante est la tourelle oscillante. Le canon était monté sur la partie supérieure de la tourelle. Ainsi, seulement la partie supérieure de la tourelle était utilisée pour la direction verticale du canon. La tourelle elle-même était montée à l'arrière du tank et dessinée pour 2 membres d'équipage: le commandant et le tireur. Le canon de 75mm était basé sur le 75 KwK 42 L/70 allemand (ex: Panther). Toutefois, ce canon avait un large éventail de munitions avec une particularité : un chargement automatique, ressemblant à un cylindre de revolver, il y a 2 cylindres avec 6 projectiles chacun dans la tourelle. Douze projectiles dans 2 cylindres autorisait une bonne cadence de tir contre les ennemis. Mais une fois qu'ils étaient tirés le véhicule devait se retirer pour recharger les cylindres (à l'extérieur du tank).
L'AMX 13 fut lancé en production dans l'Atelier de Construction Roanne (ARE) en 1952. Ils étaient approvisionnés comme véhicule opérationnel jusque dans les années 80, mais certains sont toujours en service dans l'armée française.
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L'AMX 13/90 la modification suivante de l'AMX 13. Le nouveau modèle fut mis en service au début des années 60. ce tank a un nouveau canon de 90mm monté sur tourelle oscillante. Le canon était équipé d'un frein de bouche et une protection thermique du canon. Les munitions sont réduites à 32 obus (12 dans les cylindres), mais leur nomenclature fut étendue: perforante, sous-calibre(APP303), charge creuse (HEAT), fumigène.
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Selon les données, ils ont été produit seulement deux prototypes de Batignolles-Chatillon 25t. Ce véhicule de combat a été dessiné à base de l'AMX 13. Augmentant la taille de la caisse, le blindage autorisé augmentant la survivabilité. Son poids augmenta jusqu'à 25 tonnes après quelques modifications dans le design. Passant ainsi à 4 membres d'équipage. Les documents disent que la vitesse maximum est était de 65 km/h.
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Le tank moyen Lorraine 40t. Les réalisations des designers de tanks lourds allemands et soviétiques (Tigre II, IS-3) inspira les designers français. Il en résulta quelques projets. Certainement ils ne montraient aucun record de taille ou poids, cependant il y avait quelques exemples notables de véhicules blindés. La gloire des blindés allemands et soviétiques, et surtout la puissance de feu de ces monstres d'acier devenait la référence des ingénieurs français. Ainsi, il était décidé de monter un canon de 100mm (en première étape) et un peu plus tard un canon de 120mm. Toutefois, la plupart de ces nouveaux tanks ne restèrent qu'au stade de concept ou furent produits en très petite quantité. Il est aussi reconnu que ces véhicules expérimentaux utilisaient les moteurs Maybach. Hélas, la majorité des troupes blindées française étaient équipées avec des Sherman, M26, M24 et Panthers. Le Lorraine 40t resta au stade de concept et seulement deux prototype furent produits. Techniquement, ce véhicule était la version allégée de l'AMX 50, mais quelques fonctions intéressantes furent implémentées au tank. En contraste de ses prédécesseurs post-guerre, ce tank a la tourelle à l'avant de la caisse. De plus, on peut aussi noter la présence du "bec" (similaire à l'IS-3). Et il possède aussi des pneus en caoutchouc comme patins du train de roulement pour un meilleur amortissement.
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Tank lourd M4. Les évènement tragiques de la GMII et l'occupation de la France rendait impossible le développement de nouveaux types de tanks. Bien sur, il y avait le projet d'ARL 44, mais il était devenu dépassé et retrait par rapport aux tanks allemands et soviétiques en terme de caractéristiques. D'un point de vue général, la France avait vraiment besoin de développer un tank avec des caractéristiques proches de l'IS ou le Tigre. C'était l'AMX 50.
Le premier modèle de celui-ci fut le M4, ou connu sous le nom de "Projet 144". Ce véhicule était presque une pure réplique du Tigre II. Si vous avez besoin de preuves, il suffit de regarder le tank. La construction de la caisse utilisait des chenilles à petit lien avec des patins arrangés en "échiquier" (8 paires) avec des absorbeurs de choc interne. Il avait aussi une suspension en torsion de barre avec des absorbeurs de choc hydrauliques. L'espace libre pouvait être ajusté dans une gamme de 10cm. La transmission à l'arrière était la principale différence avec le Tiger II. Les designers avaient initialement prévu un tank de 30 tonnes, mais cela aurait réduit le blindage à 30mm, ce qui n'était rien pour l'époque. Ainsi, le blindage fur ramené à 90mm, ce qui augmenta le poids du véhicule. L'armement était le 90mm Schneider monté sur une tourelle classique (ressemblant à celle du Tiger II) et une mitrailleuse de 7.62mm monté sur la caisse avant. Selon les données, l'équipage était composé de 5 membres. Le prototype de ce tank ne n'a pas été produit et il a été décidé de changer la tourelle par la nouvelle FAMH.
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Après la GMII, la France a démarré ses propres projets de tanks lourds et curieusement, ceux-ci ressemblaient à l'AMX 13 (qui était en développement à ce moment)
L'AMX 50/100mm a été fabriqué en 2 copies en 1949. Des petites séries de tanks AMX 50 sont entrés avec les troupes en 1951. En comparaison avec équivalents américains et britanniques ces véhicules de combat avaient leur propre et unique fonctions. Leur poids était 50 tonnes plus léger et la puissance de feu française et le blindage était équivalent aux opposants. Mais ce tank n'a jamais été produit en masse du au manque de financement. Ce véhicule devait avoir le moteur à l'avant de la caisse. La tourelle avait 2 stations d'équipage: la place du commandant à gauche du canon et le tireur à droite. Le conducteur et son assistant étaient avaient leur propre section dans le département de conduite.
La caisse en acier coulé était fabriquée avec un angle sur le blindage avant (épaisseur 110mm) et la partie supérieure des plaques (épaisseur 100mm).
Le train de roulement de l'AMX 50/100 a été modifié en comparaison du M4: un patin ajouté (5 externes et 4 internes). Le blindage a été augmenté à 110mm et la mitraillette sur la caisse a été remplacée par une mitraillette coaxiale. Une mitraillette indépendante a été montée (deux mitraillettes anti-aériennes de 7.62mm) sur le toit de la tourelle. La tourelle oscillante originale a été conçue par FAMH. Initialement le tank avait le 90mm Schneider, mais en 1950 l'AMX 50/100 reçu une tourelle légèrement modifiée avec un canon de 100mm. La construction de la tourelle oscillante consistait en deux parties (supérieure et inférieure) fixé avec des vis-boulons ou avec des charnières. Le canon était monté sur la partie supérieure de la tourelle. La visée verticale du canon était réalisée de manière habituelle (la tourelle entière tournait). Cependant, seulement la partie supérieure de la tourelle bougeait pour la visée verticale. Cette tourelle possédait deux gros avantages par rapport aux tourelles classiques. Dans un premier lieu, cela permettrait de réduire la taille de la tourelle sans enlever d'espace à l'équipage. Dans un second temps, l'arrière de la partie supérieure pouvait être utilisée pour monter le rechargement automatique. Ce système était composé d'un cylindre avec 6 obus (comme un revolver), celui-ci devait être rechargé manuellement ce qui posait des difficultés. Les ingénieurs avaient prévu d'installer un moteur à essence de 1000 chevaux, le Maybach HL 295 ou un diesel Saurer de la même capacité. Cela permettait au tank d'atteindre les 60 km/h maximum. Toutefois les test de 1950-1952 prouvent qu'en fait la limite est de 51 km/h.
L'AMX 65t est un pré-projet du Char de 65t qui était conçu en 1950. Il avait la suspension en "échiquier" avec 4 rangées de patins comme les tanks allemands. Le blindage frontal en forme de "bec" qui fait penser à l'IS-3. Toutefois, l'inclinaison est plus faible. Autrement, le tank ressemble au Tigre II avec le même agencement du blindage (une sorte de mix des meilleures parties des prédécesseurs). Ils prévoyaient de mettre un Maybach de 1000ch ce qui permettrait une vitesse de 40 km/h. La mitraillette anti-aérienne était installée sur le coté droit du toit de la tourelle. Selon les données il était supposé recevoir un canon de 100mm.
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L'AMX 50/120 est entré en production sous 3 modèles: 1953, 1955 et 1958. Ce tank était dessiné comme un IS-3 et T-10. Dans son modèle de 1953 le blindage frontal était le même que l'IS-3 et était légèrement plus large qu'un de ses prédécesseurs. La première tourelle montée était classique avec un canon de 120mm. Plus tard il fut admis qu'elle était trop grande et gênante et donc remplacée par une tourelle oscillante. En plus de ça ils ont installé un canon automatique de 20mm coaxial. En 1955 le blindage était augmenté et le frontal ainsi doublé. Il en résulte un poids de 64 tonnes (57.8 précédemment). Les clients n'étant pas satisfaits du poids, le dernier modèle de 1958 a été remodelé pour faire finalement 57.8 tonnes. Il avait une carapace et un blindage frontal bien arrondi. Sous la condition de monter un Maybach HL 295 de 1000ch, le changement du train de roulement était supposé autoriser le tank d'atteindre 65 km/h. Toutefois celui-ci n'étant pas très fiable, sa capacité réelle était de 850ch (malgré les dires des designers disant qu'il peut atteindre 1200ch). Un autre sérieux problème était le rechargement des cylindres du rechargement automatique. Si les munitions de 100mm était acceptable en poids, celles de 120mm posaient problème. L'équipage était composé de 4 membres malgré le rechargement automatique, le quatrième membre à la radio devait en fait recharger les cylindres.
Pour résumer, on peut dire que lors du design de l'AMX 50, les ingénieurs ont perdu beaucoup de temps, puisque pendant ce temps le concept de tank lourd devenait obsolète notamment à cause des projectiles à charge creuse qui pouvaient pénétrer tout épaisseur de blindage. Le projet fut arrêté. Toutefois les concept de design furent utilisée pour concevoir l'AMX 30.
Quelques mots sur l'artillerie mobile
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L'AMX 105 AM, connu sous le nom de M-51. Cette artillerie de 105mm était le premier véhicule basé sur l'AMX 13. Le prototype a été fabriqué en 1950 et les premiers véhicules entrèrent en service dans l'armée française en 1952. Elle était constituée d'un canon auto-moteur à toit ouvert et le compartiment d'armement est situé à l'arrière du véhicule. Un canon de 105mm Mk61 de 1950 y était monté et équipé d'un frein de bouche. Un tel dispositif est bénéfique pour les longs canons d'artillerie puisque la longueur du véhicule ne change pas, le canon ne se projète pas vers l'avant, le chargement de munition était facilité par l'écoutille était facilitée, une possibilité d'augmenter l'angle de visée verticale apparu. Une mitraillette de 7.62 anti-aérien était montée dessus, certain modèles avaient une mitraillette de 7.5 montée dans une tourelle rotative.
La différence entre l'AMX 105A et l'AMX 13 était que l'arrière était surélevé. Autrement les caractéristiques étaient les mêmes. Le train de roulement consistait en 10 patins (2x5), deux pignons de conduite à l'avant, deux patins inactifs à l'arrière et six rouleaux transporteurs et deux chenilles. Le dispositif d'amortissement était monté avec la première et le cinquième patin.
La place du conducteur était à l'avant de la caisse, à gauche du moteur. Les autres postes (commandant, tireur et deux chargeurs) étaient dans la cabine, dans la section de combat faite de plaques d'acier roulées (jusqu'à 200mm). La visée de l'artillerie restait manuelle. Le principal inconvénient du canon était son mouvement lent pour passer d'une cible à une autre. Le maximum de munitions était de 56 obus incluant 6 obus perforants.
La portée était de 15km en utilisant des projectiles de 16kg HE avec une vitesse initiale entre 220 et 670 m/s.
Le canon de l'artillerie a été produit en deux modèles, calibre 23 et 30. Les deux avaient un frein de bouche. Un réticule de zoom (x6) pour tirer sur les cibles blindées et une goniomètre (x4) faisaient partie du système de visée.
L'AMX 105A n'était pas équipé d'un filtre-ventilateur ou de plateforme individuelle par voie d'eau. Le véhicule pouvait franchir des gués jusqu'à 0.8m sans préparation spéciale.
L'AMX 105A (ou Mk61) a été epxorté en Israel, Maroc et Pays-Bas.
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L'AMX 13 F3 AM, la première artillerie post-guerre avec un F3 155mm commença son service en 1960. Le canon était monté ouvertement sur le châssis de l'AMX 13. La longueur du canon était 33x son calibre et capable de tirer à 20-25km à 3 coups par minute. L'artillerie ne stockait pas d'obus, ils étaient amenés sur camion porteur (25 obus). 8 membres d'équipage étaient aussi transportés par celui-ci.
La première série de F3 étaient équipés de Sofam Model SGxb, un moteur de 8 cylindres à essence refroidit par liquide. Les nouveaux modèles étaient équipés de moteurs plus puissant, le Detroit Diesel 6V-53T (6 cylindres refroidit par liquide) qui permettait une vitesse maximum de 60 km/h sur route. L'autonomie passa de 300 à 400km. Pour les dernière production du F3 et autres modèles de la famille AMX 13, la compagnie Baudouin utilisa le moteur diesel 6F11 SRY.
BATIGNOLLES-CHATILLON 155mm. La principale innovation est la tourelle rotative. La construction du prototype débuta en 1955. La suspension était similaire au M47, fourni à l'armée française. La tourelle avec un système de rechargement automatique a été conçu en 1958. Mais vu le refus du projet en décembre 1959, seul des modèles en bois furent construits. Le nombre d'obus était de 36, vitesse maximum 62 km/h, poids 34.33 tonnes et un équipage de 6 membres.
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Lorraine 155 (Type 50 et Type 51).
Cette artillerie a été conçue sur le châssis du Lorraine 40t et équipé d'un obusier de 155mm. Le compartiment d'armement fixe ressemblait aux véhicules de combat avec arme d'assaut, qui fut largement utilisé pendant la GMII. Le moteur original Talbot, monté en 1951, a été remplacé par le Maybach allemand, le poids du véhicule était de 30.3 tonnes et l'équipage composé de 5 membres. L'armement était un 155mm et un canon de 20mm. Celui-ci pouvait atteindre 62km/h. La principale différence entre les deux types est le compartiment d'armement. Le type 50 a le compartiment situé au centre de la caisse et plus tard déplacé à l'avant pour le type 51. Le choix de pneus en caoutchouc comme meilleur amortissement était une solution intéressante, puisque la suspension venait du Lorraine 40t. Toutefois, en 1955 il a été décidé de démarrer le projet BATIGNOLLES-CHATILLON 155mm à la place. Ce choix était une conséquence logique du refus d'armes d'assaut, un concept qui était clair dans la conception du projet.
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Il est temps de passer aux TD français post-guerre.
L'AMX AC de 120 (46) était un projet basé le M4 qui avait une suspension en "échiquier". Son armement principal était situé à l'avant de la caisse, les angles du blindage et l'apparence générale fait penser au Jagdpanther allemand.
Le poids de ce tank faisait 34 tonnes, un blindage de 30mm à l'avant et 20mm sur les cotés, l'équipage composé de 4 membres. Le canon était le Schneider et une mitraillette installée dans une petite tourelle sur le coté droit du toit, avec le moteur Maybach HL 295 de 1200ch.
La suspension de l'AMX AC de 120 (48) resta inchangée en comparaison de son premier modèle de 1946. Le changement le plus important est la forme modifiée de la cabine. La hauteur du véhicule a été réduite de façon notable. Au contraire de son prédécesseur, celui-ci ressemblait plus au JapgdPzIV. De plus, il reçu quelques "innovations française". Une petite tourelle avec un canon de 20mm MG 151 a été montée dans la cabine et une tourelle anti-aérienne avec deux MG 151 a été montée sur l'arrière du véhicule. La tourelle du commandant a été montée à l'avant gauche de la cabine.
Après la GMII l'armée française n'avait aucun tank moderne ou armement lourd. C'est pour cette raison qu'en mars 1945 il a été proposé à l'industrie française de concevoir de nouveaux modèles de véhicules blindés. Cette année la compagnie AMX (Atelier de Construction d'Issy-les-Moulineaux) a présenté son Projet 141, ce tank avait le 90mm Schneider et aussi connu sous le nom de M4. Arrivé en 1949, deux prototype furent produits.
Résumant les résultats des test, la Commission décidé d'augmenter le blindage du véhicule et monter un canon plus gros. Le premier prototype était l'AMX 50 Foch construit en 1950.
Ce TD a été conçu sur la base de l'AMX 50 lourd. Le blindage frontal de sa longue caisse "sans tourelle" a été incliné. L'AMX 50 Foch était bien blindé et avait un puissant canon. Ces aspects procuraient une excellent puissance. Il est à noter qu'il ressemble fortement au Jagdpanther allemand.
Ce TD était équipé d'un long 120mm et d'une bouche de frein. Le canon placé à l'avant avait un masque blindé qui dépassait la caisse significativement. De plus le véhicule avait une caisse totalement fermée couverte de blindage anti-obus.
La tourelle avec mitraillette était montée sur le coté droit de la cabine de combat. Le canon anti-aérien Reibel contrôlé à distance était monté à l'intérieur. La tourelle du commandant était équipé d'un détecteur de portée et était placé à sa gauche. Le conducteur était situé à droite et regardait dehors avec l'aide d'un périscope.
Initialement il était supposé que ce tank allait être utilisé en support des véhicules équipés de canons de 100mm, tirant sur les cibles les plus dangereuses. L'AMX 50 Foch a été testé avec succès et un petit nombre entra dans l'armée française en 1951, mais par la suite la production a été arrêtée et le tank n'entra pas en service "dans l'intérêt de la standardisation des armes des pays du NATO". En 1952 le projet a été clos en faveur de l'AMX 50/120. Celui-ci était assez bon pour contrer la "menace soviétique" sans aucune assistance, c'est-à-dire sans support de l'infanterie.
En conclusion on peut dire que le développement des tanks français post-guerre a considérablement été influencé par le matériel allemand et soviétique dans la période finale de la Seconde Guerre Mondiale. La capacité de production française était en mauvais état. De plus, il manquait de spécialistes qualifiés et beaucoup de solutions techniques ont été empruntées aux principaux projets de l'époque.
Les forces blindées françaises ont été approvisionnées en tanks étrangers et tanks allemands capturés comme le M24, M26, M46/47, Panther, etc.
Toutefois, les ingénieurs français ont réussi à surmonter d'énormes difficultés et ont créé des véhicules de combat basé sur leur propres concepts, comme l'AMX 13, qui donna naissance au développement de nombreux véhicules et démarra la renaissance du développement des tanks français.
Blindage de France (Partie II)